Descartes, lettre à elisabeth
Tout d’abord, A travers cette lettre, Descartes expose son point de vue selon lequel le monde est partagé en deux clans. D’une part se trouvent les âmes « basses et vulgaires ».
Celles ci sont caractérisées par le fait qu’elles se « laissent aller à leur passions ».
Ainsi elles ressentent de la joie ou de la tristesse selon « que les choses qui leur surviennent sont agréables ou déplaisantes » Leurs sentiments sont centrés sur les évènements que la vie leur inflige, comme par exemple un évènement heureux tel que le mariage. Ces êtres ressentiront de la joie, du bonheur. Inversement, si ces êtres sont victimes des aléas de la vie, tel l’accident, la mort. Ils ressentiront également un sentiment, mais cette fois ci celui ci sera emprunt de tristesse, de regrets,…
Ce sont ces âmes qui pleur la disparition d’un grand père, bien que leur raison leur indique que cette mort est justifiée. Même étant consciente de cela, les âmes faibles ne peuvent s’empêcher de pleurer, de crier, de regretter, car comme nous l’avons déjà dit, leur passions l’emporte sur leur raison. En d’autres termes, leur amour pour ce proche l’emporte sur leur conscience d’une vie vouée à la mort.
Les âmes « basses » ont donc des joies ou des afflictions proportionnelles à leur situation donnée. De plus, les sentiments qu’elles ressentent sont non seulement proportionnels à leur situation, mais également temporaires. Descartes dit à ce sujet que les âmes vulgaires « se laissent aller », ainsi les âmes vulgaires ne chercheront jamais à contrôler les émotions que leur indique leur passion, que ce soit sur le plan de l’intensité de ces émotions ou sur celui de leur durée.
On peut prendre l’exemple du coup de foudre. Cet enchantement qui touche quelques fois