Descartes-machiavel dans la lettre à elisabeth
Confrontation de l`interprétation du Prince de Machiavel dans la lettre a Elisabeth de septembre 1646 de Descartes et l`œuvre du Prince même.
INTRODUCTION
Descartes est couramment considéré comme un rationaliste. Il est représentatif du rationalisme au sens où il a participé a l’essor de la science moderne, et où la démarche scientifique lui a semblé suffisamment solide pour servir de modèle a la résolution des questions philosophiques les plus ardues.
Dans la correspondance qu’il a tenu avec la princesse Elisabeth du Bohême, durant la période 1643-1650, on trouve un échange de réflexions sur les thématiques qui ont été pris en considération dans tout la philosophie cartésienne, comme cella du bonheur, cella de l’union de l âme et du corps, des passions, de Dieu ou, dans ce cas, des distinctions qu’il faut respecter pour maintenir le pouvoir étant vertueux.
Descartes, dans la lettre de septembre 1646, exprime sa désapprobation vers ce qu’on appelle « politique du mal », attribué à Machiavel. Il montre que les préceptes « tyranniques » de l’auteur du Prince sont contradictoires avec le but que celui-ci poursuit : se maintenir au pouvoir.
On pourrait diviser le texte dans deux grandes parties : la première (du commence, jusqu'à « pensent telles ») est consacrée a la critique avancée par Descartes sur « la manque de distinction entre les princes qu’ont acquis le pouvoir par des voies justes, et ceux qui l’ont usurpé par des moyens illégitimes. ».
Le premier paragraphe révèle le principe erroné à partir duquel Machiavel aurait formulé les préceptes à donner au Prince.
Le deuxième et le troisième paragraphe reportent des exemples de la « politique du mal » qui Descartes voit théorisé par le Florentin.
Enfin le quatrième paragraphe explicite la justification et la position de Descartes par rapport les critiques qu’il vient de faire.
La deuxième grande partie (dés « On doit aussi distinguer », jusqu'à la fin)