Analyse du Poème « Mon Rêve Familier »
« Mon Rêve Familier » est un sonnet écrit par Paul Verlaine. Il fait partie de la première section (« Melancholia») du receuil Poèmes Saturiens, qui a été publié en 1866. Ce poème est sous la forme d’un sonnet en alexandrins. Ce dernier n’est pas le seul des Poèmes Saturnens qui a pour inspiration romantique la femme idéalisée.
Le thème principal du poème est celui de la femme rêvée. Tout dabord, nous nous pencherons vers l’axe de lecture de la femme aimée, ensuite nous entamerons l’image de la femme mystérieuse pour en fin souligner l’axe de lecture de l’inexitence de cette femme.
La première manifestation du thème de la femme rêvée est sous forme de la description de la femme aimée, notamment la femme qui aime. Dès le deuxième vers du poème, on rencontre la femme dans le rêve du poéte. S’il y a une certitude c’est que l’amour pour cette femme est réciproque. Le poéte insiste sur la réciprocité grâce à l’énumération “et que j’aime, et qui m’aime,” (vers2) “et m’aime et me comprend” (vers 4). Sa répétition du mot “et” sert a affimer et concrétiser cet amour parfait et plein de compréhension. Il souligne cet amour parfait grâce à sa forte insistance sur le verbe aimer qui est démontrée à travers l’homophonie “m’aime,” (vers 2) “même,” (vers 3) et “m’aime” (vers 4). Le son doux de la lettre “m” est aussi utilisé à travers l’allitération douce en “m” (“femme… j’aime… m’aime”) dans le deuxième vers. Cela sert à souligner d’avantage le parfait amour de la femme, aussi doux qu’un rêve, grâce à délicatesse des mots. Cet amour parfait pour la femme est aussi unique puisque Verlaine utilise l’anaphore de “Elle seule” qui commence les vers six, sept et huit. Elle seule est apte de comprendre et consoler le poète complétement. Le fait que le poète ne préte nulle attention ni à l’apparence de la femme ni à son nom fait de leur amour un amour profond, hors de la superficialité de ces choses-là.
La femme rêvée de Verlaine est une