Le désespoir-défi et le désespoir-faiblesse selon Søren Kierkegaard Kierkegaard distingue plusieurs étapes dans le concept de désespoir qui dirigent l’homme non religieux ou « l’homme naturel » à la Foi. La destinée de ce dernier contient trois étapes fondamentales qui l’amènent à la contemplation divine : * le stade esthétique, * éthique * et religieux. Premièrement, l'individu qui n’est pas religieux se situe dans le désespoir-faiblesse car il n’a pas conscience de son désespoir, ne vivant que dans l’instant et dans la luxure. Ce même individu ne pourra, pour se mentir qu’il n’est pas tombé dans le désespoir, que se remémorer des plaisirs instantanés, « à la manière des Philistins dans le Nouveau Testament ». Par la suite, l'individu peut être poussé à se libéré de ce désespoir-faiblesse par une lutte pour retrouver son « Moi » et par là, sa liberté. Après ce combat, apparaît le désespoir-défi où l'on désire être soi-même, c'est-à-dire dans une recherche de la vérité, de l'éternité et prendre conscience de sa finitude. Le désespoir-faiblesse apparaît quand le désespéré ne veut pas être lui-même. Mais un degré de raisonnement de plus, si ce désespéré sait pourquoi il y a ce refus d'être soi-même, alors tout se renverse et il obtient le désespoir-défi. C'est parce la personne veut devenir elle-même malgré son désespoir. Le « Moi » ne peut être dans l'infini sans Dieu car le « Moi » ne peut se démultiplier pour devenir plus qu'il n'est. La recherche du "Moi" a ses limites puisque son action reste incertaine et finalement sera comme vide si ce "Moi" reste actif. Si ce "Moi" est passif, niant les faits concrets, alors il reste comme "cinglé, déséquilibré" intérieurement. Il finira par vouloir montrer sa domination infinie sur le reste de l'humanité et se justifiera à travers les autres. Tout d'abord, il a formé une idéalisation infinie de son "Moi", mais son "Moi" est devenu si concret qu'il lui serait impossible de s'imaginer qu'il