Devant moi, j’aperçois un grand rideau vert velours fermé. Il doit certainement cacher une fenêtre, puisque de ma place, je peux distinguer des cris, des bombardements et des pleurs.
Etait-ce une bonne idée ? Je ne sais pas, mais ce que je sais c’est que ma curiosité est beaucoup plus forte que la crainte. Je décide donc de l’ouvrir avec beaucoup de difficulté. Il coince à certain endroit. Lorsque qu’enfin j’atteins mon but, Je reste pétrifié devant ce reflet. Impossible sur le moment d’analyser ce que je suis en train de voir. Je n’arrive plus à bouger, comme si le venin d’une vipère venait de me paralysait de la tête au pied.
Petit à petit, Je commence à distinguer un ovale difforme que je suppose être mon visage tel un ballon de rugby dégonflé et en même temps tout Bossu sur le sommet. Sur mon côté droit, des cratères se dessinait sur ma jour, et sur le côté gauche, j’aperçois un os prépondérant au niveau de mon arc sourcilier qui raplatissait ma paupière et je compris à ce moment la raison pour laquelle je ne voyais pas bien. Différents tons de couleurs me font cligner des yeux. Je distingue plusieurs cicatrices de formes différentes rapiéçant ma peau de ma joue gauche, telle un patchwork. Du rouge, rose, violet, jaune et bleu. Je passe ma main bandé dessus et j’en tâte les boursouflures, puis la glisse sur mes lèvres en les découvrant profondément entaillées.. Le choc de cette vision d’horreur me glasses le cœur. Mon dieu… est-ce bien moi ? Ce n’est pas possible… mais que va penser ma si belle Emilie ? Elle ne me reconnaitra jamais. Mon regard se dirige sur mon côté droit, et une larme coule de mon œil. J’ai 18 Ans et j’en parai au moins 70. Autrefois je pouvais charmer toute les filles, maintenant seul le tombeau m’appelle. Saloperie de guerre ! Tout ça à cause de ces allemand j’ai était appelé sous les drapeaux, je n’ai rien demandé et ma vie est gaché ! J’allais me marier, je vivais ma vie paisiblement et voilà que maintenant je ne suis plus qu’une