Developpement personnel
TROIS TYPES D’INNOVATIONS
Nous ne manquons pas de définitions et de classements des types d’innovations. Cette profusion nuit parfois au dirigeant qui a besoin d’indications utiles dans la vie quotidienne de son entreprise ; et pourtant ces classifications ne sont pas dépourvues d’utilité pratique. Prenons par exemple cette distinction entre :
1 - Les innovations incrémentales (de caractère mineur)
Il s’agit de la multitude d’améliorations quotidiennes que chaque salarié ou groupe de salariés introduit dans les produits ou dans les processus de fabrication existants : meilleur réglage des machines, modification de la composition des produits pour en accroître la solidité. Certaines de ces modifications sont visibles, d’autres relèvent du système D et ne sont connues que de l’ouvrier ou de l’employé concerné. Bien sûr, ces innovations incrémentales n’apparaissent pas par hasard. Elles résultent d’initiatives précises qui arrivent à des rythmes différents, selon les époques, selon les industries et selon les entreprises. Bien que les effets des innovations incrémentales soient extrêmement importants pour la croissance de la productivité des entreprises, aucune d’elles prise séparément n’a d’effet décisif. Elles reflètent plutôt l’efficacité d’une dynamique collective.
2 - Les innovations radicales
De plus grande ampleur et individualisées, elles matérialisent une rupture totale et irréversible dans les processus : le remplacement du coton par le Nylon ou le polyéthylène, l’introduction du pneumatique à chambre à air, l’invention des composants électroniques. Mais le changement dans l’organisation, l’achat d’une machine ou les lignes de produit ont souvent aussi un caractère radical. Il s’agit de ruptures qui modifient non seulement un but immédiat et explicite (un nouveau produit), mais la totalité des dimensions de l’organisation de la production.
Exemple
Une innovation radicale qui modifie l’organisation de la production Le vernissage des