Devoir 2 Version Finale
L’obsession du temps Tout au long de son poème, Lamartine mentionne constamment le temps. On observe son obsession envers le temps qui ne cesse de s’écouler à travers les lignes de son œuvre. On comprend à travers le texte que le temps passe trop vite.
L’auteur utilise entre autre la métaphore pour décrire la spontanéité du temps : «Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges» (L3), «toujours poussés vers de nouveaux rivages» (L1). Ici, «l’océan des âges» et «nouveaux rivages» illustrent le temps qui coule sans cesse comme le flot d’une rivière qui ne cesse de filer. Il utilise également des expressions comme : «heure fugitive» (L67), «rapides délices» (L57) et «le temps m’échappe et fuit» (L67) afin de représenter les moments éphémères passés avec sa douce Julie sur le bord du lac. Bref, les moments de bonheur vécus par le poète s’écoulent trop rapidement, comme le ruissellement de l’eau. On remarque que Lamartine décrit la faiblesse de l’homme face à la fuite du temps. Lamartine est obsédé par son désir de contrôler le temps. Il décrit son incapacité à fixer le temps en introduisant l’allégorie de la personnification du temps par le vol d’un oiseau : «Ô temps! Suspends ton vol, et vous, heures propices, Suspendez votre cours !» (L55+L56). L’allégorie