Devoirs envers nous même
L'homme est universellement doté d'une conscience, ce qu'il lui confère une dignité. Mais cet dignité comporte des devoirs envers soi même.
Dans Les scènes de la vie russe, Ivan Tourgueniev écrit : "« Nous avons toujours une ancre qui tient ferme aussi longtemps qu'on ne la brise pas soi-même : c'est le sentiment du devoir. »
En effet nos devoirs, définis par Kant comme " la nécessité objective d'une action en vertu de l'obligation morale " sont intériorisés et obéissent à une morale qui est intérieure à chacun.
Mais ces obligations morales e nvers notre personnes ne sont pas innées, de par la nature du sujet, ses dispositions, et le monde dans lequel il vit.
On peut donc se demander quelles sont les prémices nécessaires pour devenir un être moral ? Dans notre monde, à quoi servirait cette moralité que nous tenons envers nous même?
Nous verrons que la liberté du sujet est nécessaire pour avoir des devoirs envers soi-même, puis nous étudierons que la connaissance de ces devoirs passe par la conscience de soit, enfin nous verrons quelle est la morale pratique, quelle application dans le monde réelle nous permettent ces dev oirs.
I)
Pour avoir des devoirs des devoirs envers soi même, il faut que le sujet soit libéré de certaines contraintes.
a)
Le sujet, libre de ses choix, doit être consentent de remplir ses devoirs.
Selon Kant (Métaphysique des mœurs), il existe une contradiction quant aux devoirs que le sujet entretient envers soi même. En effet, le sujet apparaît à la fois comme l'obligé (il se contraint) et l'obligeant (il est contraint). Ainsi le sujet est libre, il peut éviter de s'imposer des devoirs envers soi même. Par exemple, une obligation morale que le sujet doit exécuté ne sera pas toujours faite si le sujet n'en n'a vraiment pas envie. Dans ce cas, je serai toujours en droit de me soustraire à tout devoir qui s’imposerait à moi.Ce qui détermine vraiment notre