Diagnostics d’une grossesse
Emmètre un diagnostic immunologique de la grossesse consiste à mener toute une série d’examens qui permettront de traquer une quelconque défaillance dans le déroulement de la grossesse. La recherche d’une anomalie prénatale ne commence qu’après des signes inquiétants du fœtus après la réalisation de l’échographie. Il faut prendre en compte que certains de ces examens ne sont pas sans danger et qu’on ne peut les réaliser de manière systématique.
Examens :
L’amniocentèse : ne peut être réalisé qu’à partir de la 10ème semaine du début de la grossesse. Cela consiste au fait de prélever des cellules fœtales du liquide amniotique à l’aide d’une aguille hypodermique, le tout sous contrôle échographique de. Le prélèvement se fait sous anesthésie à travers la paroi abdominale de la mère enceinte. Le liquide amniotique contient des cellules éliminées parle fœtus. Elles sont ensuite séparées des cellules du liquide par la méthode de centrifugation et elles sont mises en culture pendant 2 à 4 semaines. Les cellules obtenues permettent de réaliser un caryotype et de poser un diagnostic sans aucune erreur possible. Le principal inconvénient de l'amniocentèse est que les résultats du diagnostic prénatal ne sont connus qu'entre les 17 et 20ème semaines de gestation.
Dans l'ensemble bien maîtrisée, cette technique se complique d'un avortement dans 1 % des cas environ. On estime à un ou deux par 3000 interventions le risque d'infection au moment de l'amniocentèse.

La choriocentèse : est à réaliser après la 10ème semaine du début de grossesse et tout comme l’amniocentèse, elle consiste à prélever du liquide avec des cellules fœtales mais cette fois-ci dans les vélocités choriales qui entoure la poche amniotique à l’aide du cathéter, introduit par le vagin sous contrôle échographique. Après le prélèvement, la procédure est identique à celle de l’amniocentèse. Cette méthode présente moins de risques que la méthode précédente. La choriocentèse