Diderot
Il est le fils d'un maitre coutelier, et ses frères et sœurs sont tournés ainsi que lui même vers l'église au début de sa vie. Il va suivre ses études avec des jésuites puis il va au lycée Louis Le Grand à Paris vers 1728. En 1732, il devient maitre un art et diplômé à Paris. Jusqu'en 1740, il va mener une vie de bohème, faite d'expédients qui lui permettent de survivre puisque son père ne veut pas l'entretenir. Il est clerc de procureur, précepteur. Il donne des leçons, prête sa plume à des prédicateurs peu inspirés... Pendant cette période il se passionne du théâtre.
En 1743, il épouse Anne Toinette Champion secrètement car son père refuse de lui donner son accord. De ce fait, son mariage le pousse à gagner sa vie avec plus de régularité. Grâce à sa maitrise de l'anglais, il devient traducteur. Il traduit la Cyclopaedia de Chambers qui deviendra l'Encyclopédie. Il va rencontrer Rousseau ou il se lie d'amitié avec lui fondée sur la musique et les jeux d'échec.
En 1745, commence son travail d'écrivain engagé et de philosophe. Il dénonce la religion et prône le déisme. Il se dirige vers le matérialisme. En 1746, il écrit les «Pensées philosophiques» , c'est une œuvre qui s'en prend au christianisme et plaide une religion naturelle. En 1749, il écrit La "Lettre sur les aveugles et à l'usage de ceux qui voient" (1749) provoque son incarcération au château de Vincennes pendant trois mois. Pour Denis Diderot, le seul critère auquel répond la connaissance est l'expérience. Il défend l'idée qu'il n'y a qu'une seule substance, la matière, et que le processus de passage du minéral à la vie est continu. Cette théorie peut être considérée comme une intuition du transformisme de Lamarck.
Après sa libération, Diderot se consacre entièrement et pendant plus de vingt ans à la réalisation de l'Encyclopédie, véritable travail d'éditeur, qui lui assure la notoriété. Le premier