Un acrostiche : poème dans lequel les lettres ou mots initiaux de chaque vers composent un mot ; exemple : le poème latin "Regis Iussu Cantio Et Relique Canonica Arte Resoluta" forme le mot latin "RICERCAR" (qui désigne une forme archaïque de la fugue). Les mésostiche, téléstiche, acroteleuton, sont des variantes dans lesquelles les lettres ou mots sont extraits à d’autres emplacements de chaque vers. • Un allographe : suite de lettres qui n’a de sens que si celles-ci sont prononcées l’une après l’autre ; exemple : "L.H.O.O.Q.", "F.L.M.N.H.", "G.P.T.A.Q.B.C", "G.L.L.O.Q" (lire "2L"),C.O.Q.P,... • Un ambigramme : mot qui, par un jeu de symétrie (centrale, horizontale ou verticale), soit se transformera en un autre mot, soit gardera son apparence ; exemple : "suissesse" qui retourné à 180° donne "assassins", "NON" qui retourné à 180° se lit toujours "NON", "ECHEC" qui peut être lu de la même manière en plaçant un miroir sous le mot. • Un anacyclique : mot pouvant être lu de droite à gauche (avec un sens différent) ; exemple : Noël - Léon, tracé - écart, nom - mon, repas - saper. Par contre, Laval est un palindrome, tout comme radar. • Une anagramme : permutations de lettres qui forment un nouveau mot ; exemple : Boris Vian donne Bison ravi. • Une antonomase : nom propre utilisé comme nom commun ; exemple : Watt, Ampère, don Juan, Tartuffe, Pénélope, Vandale, Mégère… • Une autotraduction : Nom qui décomposé en deux termes donne la traduction du premier dans une autre langue ; exemple : Aubergine → Auberge (fr) Inn (en), Waterloo → water (nl ou en) l’eau (fr), Merci → Mer (fr) Sea (en) • Un bigramme : construction de deux mots à partir des lettres d’un seul, en n’utilisant qu’une seule fois chaque lettre mais en les utilisant toutes ; exemple : "Réa'" donne "Ré"+"à" (on ne tient pas compte des accents). • Une boutade : mot d’esprit, plaisanterie originale ou qui joue sur le paradoxe ; exemple : « Mon Dieu, mon Dieu,