Discours Aristophane, le Banquet Platon
Eros est un le dieu de l'amour et du désir amoureux dans la Grèce antique, il constitue une des cinq divinités primordiales.
Dans les discours précédant celui d'Aristophane, Eros est décrit comme un dieu parfois mauvais. Mais Aristophane montre le côté nécessaire d'Eros pour les humains, en effet il dit de celui-ci qu'il est « leur médecin (celui des humains), les guérissant de maux dont la guérison constitue le bonheur le plus grand pour le genre humain » [189d], il dit même de lui que « parmi les dieux en effet, nul n'est mieux disposé à l'égart des humains » [189d]. Effectivement, selon Aristophane la plus importante des souffrances est l'insatisfaction amoureuse, c'est-à-dire d'être lié à une personne qui n'était pas l'autre moitié de notre corps, et toujours selon lui « le bonheur le plus grand pour le genre humain » [189d] est d'avoir trouver ou retrouver sa moitié respective dans le but de pouvoir se lier et ne reformer qu'un à nouveau.
Entre la partie [192b] et [192c], Aristophane soutient « que chaque fois que le hasard met sur le chemin de chcun la partie qui est la moitié de lui-même », les deux moitiés refusment d'être séparés à nouveau. Ici, « le hasard » est nommé comme responsable de ses retrouvailles. Mais plus loin, Aristophane revient en quelque sorte sur ces mot, en précisant que « c'est en toute justice Eros que nous devons célébrer, lui qui à l'heure qu'il est nous rend les plus grands services en nous conduisant vers ce qui nous est apparenté » [193d]. On comprend donc ici que c'est l'intervention d'Eros et non simplement le hasard qui permet de soulager ce qui est la plus importante souffrance, selon Aristophane.
C'est pourquoi, selon le narrateur de ce discours « les êtres humains ne se rendent absolument pas compte du pouvoir d'Eros » [189d]. Ils ont toujours eu tendance à offrir sacrifices et offrances aux dieux plus important, tel que Zeus en négligeant Eros sans