Discours sur la tolérance
L’autre jour, alors que j’effectuais des recherches hautement philosophiques sur le sujet de la tolérance, j’ai éprouvé le besoin de me distraire un petit peu. Quoi de plus divertissant qu’une pause Facebook ? De fil en aiguille, je tombe « tout à fait » par hasard sur une de ces fameuses pages interdites : SPOTTED BERLAYMONT. Dans le fil d’actualité se trouvaient de longs commentaires sur une de mes amies. J’ai lu. J’ai souri. J’ai ri. J’ai hésité à y mettre mon grain de sel en ajoutant une remarque que seule moi connaissais à son sujet. Mais, bon, je n’ai rien fait.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers élèves,
Dans ce que j’ai énoncé // qu’est-ce qui est le plus intolérable pour vous ? Le fait que j’aie lu ? Que j’aie souri ? Que j’aie ri ? Ou que je n’aie rien fait pour prendre la défense de mon amie?
QUI va se poser en juge face à ce qui est tolérable ou ce qui ne l’est pas ? LEQUEL d’entre vous peut affirmer// la conscience tranquille// ne s’être JAMAIS retrouvé dans une telle situation : être// à la limite// du tolérable ?
Ce cas a orienté mes recherches.
Tout d’abord// j’ai pu constater à travers l’Histoire que la notion de tolérance évoluait de siècle en siècle. Ce qui fut JADIS tolérable peut ne plus l’être aujourd’hui.
J’en prends pour exemple la peine de mort// Celle-ci fut complètement banalisée des siècles durant, sans qu’elle ne suscite la question : est-ce tolérable ou intolérable ?
PAR CONTRE, laisser un criminel vivant était un fait intolérable.
De nos jours, de nombreux pays ne veulent plus avoir recours à la peine de mort en réponse à un crime. La question fait toujours débat dans certains états d’Amériques, et peut-être aussi CHEZ VOUS?
De même, ce qui était JADIS intolérable peut avoir évolué.
SOUVENONS-NOUS de la ségrégation raciale, que ce soit aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, ou même en Australie// Il était IMPENSABLE que les noirs aient les mêmes droits que