Disert
Il distingue alors le fait de consulter la raison et d’avoir ses raisons afin de montrer que seule la raison universelle fait de nous des êtres raisonnables et des êtres capables d’atteindre la vérité.
C'est donc un texte qui produit l'existence :
– une raison universelle
– une morale universelle susceptible de transcender toutes les positions particulières.
a)cette raison universelle se vérifie par le fait que certaines vérités apparaissent comme des évidences, comme des faits : la raison théorique (2+2=4) et la raison pratique (préférer son ami a son chien) semblent être partagées de manières égale chez tous les hommes. Cependant, les hommes peuvent agir en étant guidés par des motifs irrationnels : les passions. « du début……vois aussi bien que moi » => c’est une vérité qui se vérifie par deux exemples : les mathématiques et la morale. Ce sont deux certitudes que je vois en moi- même et que tous les hommes voient .Dans la première phrase du texte, l'auteur utilise deux exemples: l'un d'ordre scientifique, l'autre d'ordre moral. Malebranche amène ces deux exemples comme des vérités. Ce sont deux vérités générales que tous les hommes connaissent ou appliquent. Ces deux exemples ne sont pas discutables ("il faut").
b)En réalité Malebranche introduit une nouvelle question : « si nous rentrons en nous-mêmes ». l’existence d’une raison universelle, c’est a dire d’une faculté de l’esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux. La preuve qu’en donne Malebranche est un sentiment de certitude qui accompagne la vérité. En est-il de même en morale? il existe pour tout homme une domaine subjectif : c’est la morale. Même si la raison de manière universelle nous indique le bien et le mal, nous avons toujours des préférences: c’est le sentiment ou la passion qui vient contredire l’usage de la raison. Ces