Disertation investissement
Travail préparatoire 1) Lorsque le taux d'investissement augmente, la croissance s'accélère, et inversement, lorsque le taux d'investissement diminue, la croissance ralentit. Par exemple, entre 1984 et 1991, le taux d'investissement passe de 16,7 % du PIB à 19,4 %, soit une augmentation de 16 %. À partir de 1991, on constate que la croissance, qui était jusque là très faible (et même négative pour l'année 1993) repart et passe à près de 4 % en 1999. On peut également dire que lorsque la croissance est forte, l'investissement augmente, et inversement. 2) En 2007, la Formation Brute de Capital Fixe, c'est-à-dire l'investissement des entreprises, a contribué à un point de croissance du PIB. En d'autres termes, l'évolution de l'investissement a permis d'augmenter le PIB de 1 %, toutes choses égales par ailleurs. 3) Les deux principaux facteurs de croissance en 2007 sont d'une part la consommation et d'autre part l'investissement. En effet, la consommation finale des ménages explique 1,4 points de croissance, soit plus de la moitié de la croissance du PIB de l'année (qui était de 2,2 % en 2007). L'investissement quant à lui est à l'origine de 1 point de croissance. C'est donc la demande intérieure qui a été le moteur de la croissance française en 2007. On peut noter cependant que la demande extérieure (c'est-à-dire les exportations) ont également eu un impact favorable : 0,8 point de croissance. 4) « Une dépense initiale d'investissement se traduit par une succession de flux de revenus et de dépenses » : on trouve ici formulée l'explication du principe du multiplicateur d'investissement mis en évidence par Keynes. Un investissement correspond en effet à une acquisition de biens de production, ce qui correspond à une augmentation du revenu de l'entreprise qui produit ces biens de production (augmentation de son chiffre d'affaires et de son profit). Ce surplus de