Dissert Bonheur
Carole
Dissertation de Philosophie
Note :
Commentaire :
Sujet Faut-il s’abstenir de penser pour être heureux ?
Nous sommes en présence d’un paradoxe : l’activité de penser, (qui inclut toute activité intellectuelle) propre à l’homme car celle-ci nous différencie de l’animal qui lui vit uniquement par instinct, serait opposé au concept de bonheur c'est-à-dire de plaisir durable. Il s’agit ici de savoir s’il est nécessaire de s’empêcher de penser pour parvenir à être heureux. Il peut paraître évident que penser en toute circonstance peut nuire au bonheur en empêchant son accomplissement par le simple exercice de la pensée. Cependant, il semble difficile, voire impossible de vivre sans penser car cela nous conduirait à vivre comme des « imbéciles heureux » et à renoncer, en quelque sorte, à notre humanité. Ce sujet ainsi que son paradoxe soulèvent alors de nombreuses questions : Pourquoi penser empêcherait le bonheur ? Quelles seraient les conséquences de l’absence de pensées ? Ne peut-on pas malgré tout concilier le bonheur et l’exercice de la pensée ?
S’il faut s’abstenir de penser pour être heureux cela sous-entend qu’il n’y a pas de bonheur intelligent et que pour atteindre le bonheur il faut demeurer dans l’ignorance et l’inconscience. Mais pourquoi être dans un tel état conduirait au bonheur ?
La première réponse qui me vient à l’esprit est que penser sans cesse peut empêcher d’atteindre le bonheur, car la pensée inclut la concentration et la réflexion, et empêche ainsi la distraction et peut compromettre à plus long terme le bonheur. Ainsi comment parvenir à être heureux après la mort d’un proche si en pensant sans arrêt à ce décès nous ne pouvons divertir la pensée et avons toujours ce drame en tête. Mais se distraire l’esprit pour espérer atteindre le bonheur est-ce la bonne solution ? Ne serait-ce pas se mentir soi-même, ce qui au final aura un effet néfaste sur la personne ? Si