Un personnage médiocre peut-il être un héros de roman ? I. A priori l’image qu’on se fait du héros est celle d’un personnage hors du commun II. La notion de héros ayant évolué avec les transformations du roman, il devient plus semblable à nous-même, ordinaire, médiocre, voire négatif. III. Cependant l’héroïsme peut naître d’un personnage ordinaire apparemment médiocre

Au XIXème siècle les personnages tendent à nous ressembler. Le but du roman réaliste et de décrire, voire de nous dénoncer la société de son temps. Le personnage sera dépendant de son milieu.
Le personnage peut-être un anti-héros (L’Etranger – Camus ; Jeanne dans Une vie).

Dans l’Antiquité, le personnage de roman était un héros au premier sens du terme : à travers des contes merveilleux et fantastiques, nous pouvions voir un surhomme accomplissant des tâches extraordinaires, une légende au courage incomparable. A l’opposé de ce personnage chimérique, ne ressemblant en aucun cas à la réalité, la tendance actuelle est à un héros médiocre, un individu commun auquel n’importe quelle personne peut s’identifier. Ainsi, la notion de « héros » est différente, c’est-à-dire que le héros est pris en tant que personnage principal d’un récit, un personnage sans particularité. Ainsi, si dans un premier temps nous pouvons nous dire que l’image correspondante à l’idée du héros que l’on se fait est celle d’un personnage hors du commun, nous pouvons observer dans un second temps qu’à travers le temps le du héros a évolué parallèlement aux transformations du roman, rendant ce héros plus ordinaire… Mais nous pouvons relever cependant que, parfois, l’héroïsme peut naître d’un personnage ordinaire, apparemment médiocre.

Si les romans chevaleresques et les récits merveilleux nous offrent un exemple, nous pouvons dire que les romans possédant d’autre sorte de héros nous donnent une autre façon de grandir, correspondant plus à la société actuelle. Par exemple un héros médiocre nous permet une