Dissert
L’image n’est pas une connaissance objective du mot. Si elle s’oppose à la connaissance scientifique, elle n’en constitue pas moins un aspect fondamental de vie psychique. L’image permet de comprendre l’intimité des choses. Or, il faut distinguer l’imagination de la perception. Ce que je perçois, ce sont des objets langagier. Tandis que les images que je forme dans mon esprit peuvent être sans rapport avec le monde extérieur, avec le mot.
Ici, se pose un problème conceptuel : le pouvoir de l'image nous rapproche t elle du mot ?
Dans un 1er temps, nous verrons que l’image permet à l’esprit de mieux comprendre la matière et la vie psychique. Puis, nous montrerons, dans une 2ème partie, que l’image a cette faculté d’ouvrir sur l’imaginaire en quittant le domaine du mot.
Thèse :
Idée 1 : l’imaginaire est une autre approche du mot.
Bachelard : distinction activité scientifique et imagination.
La 1ère caractérise l’homme diurne dont la conscience est sans cesse en éveil.
On parle ici de l’homme de science, de celui qui ne rêve pas la matière, mais l’étudie.
La 2ème c’est l’homme nocturne, qui se laisse aller à rêver et qui entre dans les mondes souterrains de la vie psychique.
Idée 2 : le mot ne se réduit pas à la conscience qui perçoit.
Bachelard : percevoir ne suffit pas à saisir le mot.
La perception, en elle même ne nous permet pas de rêver les choses, c’est à dire d’entrer dans leur intimité.
La rêverie poétique nous ouvre sur une autre dimension du mot, celle des forces qui animent la matière, qui animent également le psychisme de l’homme.
Idée 3 : l’imaginaire nous permet de dépasser la réalité usuelle des mots. l’imaginaire est un sur-langage.
L’image relève la dynamique cachée des éléments naturels et de l’âme humaine.
Pour celui qui imagine, le feu dans la cheminée est bien plus qu’une simple source de chaleur.
Antithèse :
Idée 1 : la conscience perçoit le mot.
Sartre : distinction conscience qui perçoit de la