I. Origines et évolutions de la sociologie des corps Le corps et le souci du corps a traversé les millénaires et sont inscrits dans notre rapport au monde.
De nos jours, il est possible de communiquer sans passer par le corps (internet, téléphone…) ; avant c’était inenvisageable.

A. Karl Marx

L’exploitation de la force de travail
Elle correspond à un rapport au corps : le corps est employé dans le travail.
Il est le 1er à emmètre l’idée que le rapport au corps n’est pas 2ndaire dans les rapports sociaux. Pour Marx, la structure sociale provient des rapports économiques de production.
Ceux qui exploitent les corps s’arrangent pour qu’ils soient productifs : souci du long terme, pauses pour optimiser la productivité.

B. Marcel Mauss

L’anthropologie des techniques du corps

« Le corps est le premier et le plus naturel instrument de l’homme »
Le corps est un moyen technique

C. Norbert Elias

Le processus de civilisation des mœurs
Il s’intéresse à la manière de gérer les fonctions corporelles : (le fait de manger mais également comment manger).
L’évolution des mœurs est directement liée au contexte historique et social. La sensibilité à autrui augmente d’abord dans les classes supérieures et progressivement se modifient les conduites entre conduite acceptable et inacceptable.

Si a une époque, il faut cadrer les choses d’un point de vue, légal ; ces codes s’intériorisent progressivement chez les personnes.

D. Michel Foucault

Le corps est sous contrainte.
Il n’y a pas forcement d’orchestration des contraintes (pas ouvertement dirigé par une personne/l’Etat…)
Il y a dans la société, un ensemble de groupes/d’activités humaines qui font que ces contraintes sont acceptés.

E. Pierre Bourdieu

Les propriétés « faites corps »

Il parle de l’incorporation de disposition (habitus corporel).

Hexis corporel = qqch de pas naturel que l’on pense naturel (ex : la marche)

F. Luc Boltanski

Les usages sociaux du