Interview André Breton . Louison : Bonjour et bienvenue dans notre émission de critique littéraire où nous découvrons chaque semaine un nouvel auteur. Justine : Bonjour. Je suis très heureux de participer à cette émission. L : C’est avec grand plaisir. Alors vous êtes donc un écrivain, poète, essayiste et théoricien du surréalisme. Vous êtes né en Normandie le 19 février 1896 c’est bien ça ? J : Oui en effet. Je me suis impliqué dans de nombreux domaine dont l’art et le politique. L : Quelle études avez-vous faites ? J : j’ai étudié la médecine et la psychiatrie. L : Dans plusieurs de vos œuvres, j’ai remarqué que la psychiatrie était vraiment importante pour vous. Vos études vous ont-elles servies pendant la guerre ? J : Pendant la première guerre mondiale, j’ai travaillé dans un département neurologique à Nantes. L : Comment en êtes-vous arrivez à devenir écrivain si vous aviez commencé dans la médecine ? J : Lors de mon séjour à Nantes, j’ai rencontré Jacques Vache qui m’a très fortement influencé. J’ai écrit 4 essai d’introduction pour le volume lettre de guerre avec Jacques. L : En 1919, il me semble que vous avez fondé la revue littéraire avec Louis Aragon et Philippe Soupault. Cela a-t-il été une période importante de votre vie ? J : Oui en effet, cela m’a permis de rencontrer ces deux auteurs qui m’ont appris beaucoup de choses. C’est aussi à cette époque que j’ai rencontré le dadaïste Tristan Tzara après quoi je me suis intéressé au dadaïsme et que j’ai même adhéré au mouvement que j’ai d’ailleurs quitté plus tard.
Grace à ma rencontre avec Tristan, j’ai aussi créé l’écriture automatique avec lui. L : D’ailleurs, en parlant d’écriture automatique, c’est grâce à ça qu’avec Soupault vous avez publié « les champs magnétiques » en 1920. J : oui c’est exact. L : Vous êtes en quelque sorte le chef de fil du surréalisme ? D’ailleurs vous avez définit le surréalisme comme étant je cite : « automatisme psychique pur