Charles PANET 1S3
Dissertation

Les écrivains proposent souvent des descriptions de lieux très précises dans leur romans. Certains lecteurs ont le sentiment que ces description sont inutiles ; d'autres en revanche, considèrent qu'elle jouent un rôle essentiel.

En littérature, il n'est pas facile de faire une bonne description. Elle peut être très longue, utiliser un grand nombre de mot, mais certains de ces mots peuvent être récurrent rendant le texte long, peu captivant et monotone. En revanche, elle peut aussi être beaucoup plus concise, avec un vocabulaire riche, précis, attirant l'attention du lecteur. Dans une première partie, nous allons montrer en quoi une description trop longue peut être ennuyeuse pour le lecteur. Ensuite, nous allons voir qu'une très longue description, si elle est enrichie de mots recherchés, peut être captivante. Enfin, dans une dernière partie, qu'il est possible de faire une description, quelle que soit sa longueur.

Un lieu, par exemple, a-t-il besoin d'être décrit avec autant de précisions ? En effet, le lecteur peut penser qu'un trop grand nombre de mots, si précis et si imagés soit-ils, tel que le fit Zola, sont dérangeant. Il pourrait donc se lasser rapidement de ces descriptions qui lui semblent inutiles ; peut-être même sera-t-il tenté de ne plus lire ces passage monotones qui lui semblent inintéressants, sans importance, quitte à louper, incrusté dans la description, un passage-clé du texte. Pourquoi s'encombrer l'esprit avec tant de mots qui n'apportent rien, du moins, en apparence ? Mais… les mots qui « n'apportent rien » existent-t-il vraiment ?

Un texte, pas ou peu descriptif, sans beaucoup de mots, pourrait paraître sans intérêt aux yeux du lecteur, celui-ci trouvant que le texte manque de détails, de matière. Nombre d'écrivains tel que Zola, Maupassant, Flaubert ou Le Clézio ont captivé leur lecteur avec de nombreuses et riches descriptions leur permettant de visualiser les scènes, de se les représenter mentalement