Dissertation : la cruauté, la monstruosité et l'inhumanité de l'homme, un objet de réflexion et de dénonciation pour les écrivains
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La cruauté, la monstruosité et l'inhumanité de l'homme peuvent être un objet de réflexion et de dénonciation pour les écrivains. D'une part, les auteurs s'interrogent sur ce que l'homme est capable de faire, sur la part d'ombre de l'humanité avec une volonté de comprendre l'incompréhensible. Cela peut se présenter sous la forme d'une ''enquête'' sur des cas monstrueux pour remonter à l'origine du mal et trouver des explications à ces comportements. Par exemple, dans Communion Mortelle de Frank Tallis, docteur en psychologie, une série de crimes a lieu dans la ville de Vienne. Ce sont l'inspecteur Rheinhardt et son ami psychiatre Liebermann qui vont mener l'enquête. Tout en poursuivant le meurtrier, on découvre les causes l'ayant poussé à cette série de crimes, des causes psychiques, remontant à son enfance. C'est aussi à travers d'autres meurtres et les patients du psychiatre que l'on découvre d'autres troubles. Ce docteur s'interroge donc bien sur ce qui peut pousser les hommes à réaliser des actes inhumains. Mais outre la fiction, d'autres auteurs comme Emmanuel Carrère dans son œuvre L'adversaire portent un regard sur un meurtrier ayant réellement existé. Ici, son nom est Jean-Claude Roman, pendant plus de quinze ans, il fait croire à un mensonge à sa famille, il travaille à l'Organisation Mondiale de la Santé alors qu'il est sans emploi. Au moment où il croit que sa famille va découvrir le mensonge, il tue ses parents, sa femme et ses deux enfants. Emmanuel Carrère porte donc une réflexion sur l'homme, il essaie de comprendre cet incompréhensible. De plus, les auteurs peuvent s'interroger sur la nature humaine et sur ce que l'homme est capable de faire, en essayant de résoudre une énigme philosophique. Par exemple, dans Les Bienveillantes de Jonathan Littell, paru en 2006, nous sommes face à la biographie à la première personne du singulier d'un SS fictif, Maximilien Aue, ayant participé au génocide nazi. Dans ce livre, le lecteur s'identifie au meurtrier par