dissertation - longtemps j'ai pris ma plume pour une épéee
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Français : dissertation Au milieu de l’ébullition du vingtième siècle, entre crises économiques, conflits idéologiques (marxisme/capitalisme), montés des extrêmes (fascisme/nazisme), et guerres; Jean-Paul Sartre affirme « Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée ». Sartre, écrivain français du 20ème siècle, auteur de romans, de pièces de théâtre, d'écrits philosophiques et de biographies est l’intellectuel engagé type. Il a en effet mis toute sa vie et sa littérature au service de son engagement. Il a notamment écrit au lendemain de la deuxième guerre mondiale : « Les mains sales ». Cette pièce de théâtre relate l’histoire d’Hugo, un « gosse de riche » chargé de tuer le chef du parti communiste, Hoerderer, ordre du Parti. De retour de prison il retrouve Olga qui lui avoue que le Parti applique la politique d’Hoederer. Hugo doit donc renier son crime s’il veut réintégrer le Parti. Cette pièce est une réflexion sur l’engagement et les actions politiques ; un thème que l’on retrouve dans de nombreuses autres œuvres telles que La nausée ou Le diable et le bon Dieu.
Il a donc utilisé son art comme une « épée », une arme. Car en utilisant sa plume sous des formes variées il vise à diffuser ses idées. On peut se demander alors si la littérature est synonyme d’engagement et de dénonciation ? Et c’est à cette question que nous essayerons de répondre. Nous commencerons par analyser les écrits d’un auteur engagé et nous verrons que la « littérature d’idées » dérange. Nous nuancerons ensuite notre propos en redéfinissant « littérature » et en explorant ses fonctions.
De tout temps les auteurs engagés ont fait passer leurs critiques, leurs mécontentements par leurs œuvres. Sartre en est un symbole parmi tant d’autre.
Emile Zola et sa lettre ouverte au président « J’Accuse… ! » n’est autre que la définition même de la dénonciation à travers la littérature. Suite à l’affaire Dreyfus, une erreur judiciaire sur base d’espionnage et