Dissertation sur la délocalisation
Les délocalisations consistent pour des firmes multinationales, à transférer une unité de production d’un pays à un autre sous la forme d’investissement direct à l’étranger. Certes, cette délocalisation amène à des destructions d’emplois qu’on ne peut négliger cependant, ces destructions d’emplois sont à nuancer car indirectement les délocalisations peuvent entrainer des créations d’emplois.
I. Une destruction d’emploi non négligeable
La mondialisation a amené à des destructions d’emplois dus à la délocalisation. La catégorie la plus touchée par ces délocalisations sont les ouvriers et en premier lieu les ouvriers qualifiés (en effet sur 100 emplois détruits par les délocalisations 28 sont des emplois d’ouvriers qualifiés, 25 d’ouvriers non qualifiés et 22 de professions intermédiaires).
Le caractère multidimensionnel des délocalisations qui provoquent des pertes d’emplois dans toutes les catégories d’emplois allant des ouvriers aux cadres. En effet, la structure des emplois détruits en France par les délocalisations distingue d’une part les délocalisations vers les pays développés et d’une autre part les délocalisations vers les pays à bas salaires. Les destructions d’emplois les moins qualifiés concernent surtout les délocalisations vers les pays à bas salaires où les multinationales trouvent des coûts faibles de la main d’œuvre ce qui leurs permet de rester compétitives (34% des emplois détruits sont des emplois ouvriers non qualifiés).
Au contraire les délocalisations vers les pays développés qui sont établis par les multinationales dans l’intérêt de trouver de la clientèle à fort pouvoir d’achat tout en contournant les mesures de protectionnisme, détruisent relativement plus d’emplois qualifiés (35% des emplois détruits sont des emplois de professions intermédiaires et 12% sont des emplois de cadres).
On observe donc une destruction d’emplois