Dissertation sur la poèsie
I) A PREMIERE VUE LES SENTIMENTS DOULOUREUX DU POETE NE SINT QUE PERSONNELS
A) A chacun ses douleurs Dans le domaine de la poésie lyrique et élégiaque, les auteurs évoquent des douleur qu’ils ont éprouvées personnellement, qu’il s’agisse d’un chagrin d’amour ou de la perte d’un être cher. Donc, en dehors d’une certaine compassion, comme envers toute douleur d’autrui, le lecteur n’a pas lieu de se sentir ému par une souffrance qu’il n’a pas éprouvée lui-même.
Ex : Dans « Demain dès l’aube », V.HUGO évoque le souvenir de sa fille Léopoldine, morte noyée. Il s’agit de sa fille et non d’un être cher au lecteur
B) Qui plus est, les poètes emploient une expression personnelle pour en parler Au caractère très personnel de cette souffrance, s’ajoute le fait que les poètes ont chacun leur façon propre de l’évoquer, Façon qui peut l’éloigner encore plus le lecteur du poète. Ex : Ainsi, dans « l’Horloge », Baudelaire exprime le sentiment de la fuite du temp d’une manière oppressante, alors que le lecteur lui-même peut voir le temps qui passe sans un tel sentiment d’oppression. Les procédés Baudelairiens peuvent ainsi ne pas correspondre à se qu’il ressent personnellement.
II) POURTANT, CES SENTIMENTS PEUVENT ETRE PARTAGES PAR LE LECETEUR
A) Douleurs communes Mais, à travers ses souffrances personnelles, c’est aussi celles de tous les hommes que les poètes évoquent. En effet, les chagrins d’amour ou le désespoir d’avoir perdu un être cher, par exemple, peuvent frapper tout le monde. Ex : Dans « Le pont Mirabeau » Apollinaire parle avec tristesse de sa rupture avec Marie Laurencin et du temps qui s’est écoulé depuis cette période de bonheur. Beaucoup de femmes et d’hommes ont connu et connaissent