Dissertation : demain, ce sera bien

Dans notre monde d’aujourd’hui, la procrastination n’est plus vue comme elle l’était auparavant. En effet, il y a encore des années, on l’aurait décrite comme une attitude négative qui vise à remettre à plus tard ce que l’on devrait faire le jour même, alors qu’aujourd’hui, ce phénomène est perçu de manière plus positive puisqu’on y voit davantage une capacité de résistance à la pression et une zen attitude. Pour illustrer cet aspect positif du phénomène, on peut même trouver dans des rayons de librairies des livres qui parlent du sujet, comme par exemple ce livre de Kathrin Passig et Sascha Lobo intitulé « Demain, c’est bien aussi ». Dans les lignes qui vont suivre je vais tenter de peser le pour et le contre d’une telle manière d’agir et enfin, je vais en tirer une conclusion. Je tiens également à préciser qu’en tant qu’élève, je vais davantage axer ma dissertation sur la procrastination dans le domaine scolaire.

Tout d’abord, je voudrais faire une distinction entre le fait de mettre de coté une tâche pour travailler sur une autre réellement plus importante ou plus urgente, et la procrastination. En effet, Une caractéristique importante de cette dernière est le sentiment de culpabilité qui l’accompagne. Ces deux manières d’agir sont fort différentes et il me semble important de les distinguer. Ainsi, premièrement, s’il est vrai que remettre à plus tard un travail que l’on a à faire peut davantage nous permettre de mieux gérer le stress et la pression , je crois toutefois qu’agir de cette manière est risquée étant donné qu’on n’est jamais à l’abris d’un événement susceptible d’empêcher la réalisation d’un travail. J’ai d’ailleurs moi-même à plusieurs reprises été face à ce genre de situation, par exemple lorsque j’avais un travail à imprimer pour le lendemain, et que comme par hasard, l’imprimante décidait de se bloquer. De plus, je pense que c’est une mauvaise habitude qui, à l’école,