Coccinelle
La coccinelle asiatique a été importée par l’INRA (institut nationale de la recherche agronomique) dans le but de réaliser de lutte biologique en effet elle est aphidiphage (se nourrit de pucerons), et très vorace vis-à-vis des pucerons (elle est capable de manger 90 à 270 pucerons par jours) de plus elle est très facile à reproduire en laboratoire, elle était donc une très bonne alternative à l’utilisation de pesticide. Elle a donc été produite et vendue à des tarifs plus faibles que d’autres espèces par plusieurs entreprises européennes, auprès des professionnels et des particuliers, notamment pour l’agriculture biologique.
Ce qui été un avantage est par la suite devenu un inconvénient en effet depuis une dizaine d’année il s’est avéré que cette espèce de coccinelle est invasive. Elle est très résistante au froid, elle possède peu de prédateur pour le moment, elle a réussi à s’adapter dans des milieux très différents (herbes, arbres feuillus ou résineux...), elle s'est bien acclimatée et se multiplie très rapidement. Le réel problème est qu’elle est entrée en compétition avec les espèces de coccinelles indigènes et se nourrit même de leurs larves. Elle met donc en péril l'équilibre des écosystèmes et, pose donc des problèmes environnementaux. De plus à l’arrivé de l’hiver, elles se regroupent dans les maisons, lorsqu’elles sont dérangées elles peuvent émettent une substance mal odorante et toxique (sans danger pour l’homme), elles n’abiment rien dans les bâtiments à part si elles sont écrasées il peut y avoir des taches. Seul quelques rares cas d’allergies ont été signalées aux Etats Unis. Aujourd’hui on la considère comme une espèce nuisible contre de nombreuses espèces de coccinelles. Par ailleurs les effets s'étendent aux cultures car elles s'attaquent aux fruits abimés ce qui a des conséquences pour la fabrication du vin.
Aujourd’hui les moyens de lutte contre la coccinelle asiatique sont