Dissertation sur le désir et la misère de l'homme
Sujet : le désir est-il la marque de la misère de l’homme ?
L’homme, depuis tout temps est doté de désir : désir d’être riche, ou encore d’être immortel, de défier le temps et la nature. Tous les philosophes s’entendent sur le point que les désirs naissent d’un manque au plus profond de son être, et qui tend à être comblé par la satisfaction de ses désirs. Car les désirs sont à l’essence même de l’âme humaine et qu’ils sont la source de la moindre de nos ambitions ; désirer n’est-ce pas être l’esclave de nos appétits ? D’autre part, l’homme désirent-ils réellement pour assouvir ses désirs ou ne veut-il que désirer ? Le désir est-il donc la marque de la misère de l’homme ? Car il ne représente peut-être que le garde-fou de nos peurs, de nos angoisses, un prétexte pour oublier notre condition ? Ainsi, nous allons voir dans un premier temps que les désirs ne sont pas synonymes de la misère humaine pour enfin voir en quoi cela peut-être le cas.
Dans cette première partie, nous allons donc analyser les aspects positifs que peuvent avoir nos désirs. En effet, les désirs ne sont-ils pas à la source du progrès ? Par ce que l’homme ressent un manque et qu’il tend à le combler, qu’il va se fixer des objectifs qui vont lui permettre de se perfectionner. C’est en désirant la connaissance que les hommes ont élaboré des lois de la physique et c’est en voulant défier la nature qu’ils sont allés sur la Lune. En désirant maîtriser le temps ils ont crées la médecine. Parce que l’homme est dotée de volonté et donc de désir, elle détient le pouvoir de changer les choses et d’arriver à ses fins en se fixant des objectifs. D’autre part, les désirs ne traduisent pas forcément la misère de l’homme dans le sens où ils permettent de rendre l’homme heureux. Ainsi Rousseau dans la nouvelle Héloïse élabore une thèse qui défend le fait que ce que l’homme désir, ce n’est pas obtenir l’objet désiré mais plutôt