Dissertation sur les apports du voyage
(« Provisions de route ») et viaticus (” relatif au voyage »), mots venant eux-mêmes de via. En 1080, Roland utilisait l'ancien français veiage. Le mot a évolué au XIIIème siècle : voiage. Il désignait les pèlerinages et croisades, Les avis sont divergents tant sur le fond que sur la forme du terme voyager.
« Un Voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait », extrait de L’usage du monde de Nicolas Bouvier. Il sera intéressant de se questionner, au même titre que les auteurs, sur la nature même du mot voyager et ce qu’il apporte à tous les Hommes.
Fondamentalement, nous nous pencherons sur les multiples facettes du voyage, tout d’abord nous analyserons le voyage sous toutes ses formes et ses motifs pour ensuite étudier les apports et la formation de l’esprit, chez l’Homme, qu’un simple voyage engendre. Puis tenterons de mettre en relief les différents points de vues de grands auteurs selon les époques et se questionner sur l’évolution du voyage.
Le voyage englobe de nombreuses interprétations, et selon les personnes il est différent : la forme change, les motifs changent, les moyens de locomotion changent … tout change. Le voyage le plus « sein » serait peut être la thèse défendu par de nombreux grand littéraires et philosophes. Ce voyage est caractérisé par un plaisir solitaire et simple où vagabondage et liberté serait les seuls mots qui comptent vraiment. Où le voyage serait une expérience intime avec la nature. Comme Montaigne le précise des ses essais intitulés « Sur la vanité » : « S’il ne fait pas beau à droite, je prends à