Dissertation sur places des activités de combat
SESSION 2012
ECRIT 1
NOTE : 19/20 [pic]
Le récent titre de champion du monde de Judo en catégorie « poids lourd » (plus de 100 kg) de Teddy Riner, permettant à la France de briller sur un plan international, mais aussi la nomination de David Douillet en tant que Ministre des sports (ancien champion du monde mais aussi Olympique) stigmatisent, à nos yeux, l’importance du sport dans la société, mais aussi la fulgurante ascension des sports de combat dans notre société.
Afin de mieux cerner le problème, nous allons clarifier les termes.
Ainsi, qu’est-ce qu’une transformation ? Il s’agit d’une mutation, qu’elle soit physique, institutionnelle, réglementaire, de sens etc … Mais cette transformation, s’opère-t-elle rapidement, lentement, et quels contextes influent-ils sur cette dernière ? Il peut s’agir de contextes politiques, économiques, sanitaires, sociaux. Dès lors, quels contextes ont transformé les activités de combat, et quel temps cela a-t-il mis ?
Tout autant, qu’entend-on par place ? De notre avis, une place est un endroit géographiquement attribué. Mais cela peut aussi être une place théorique. Par exemple, la place des activités de combat, dans le cœur des politiques, des Français, le lien qui les unit. C’est aussi une place institutionnelle, c’est-à-dire dans les programmes scolaires, en EPS. Quelles formes ont eu ces activités de combat ? Ont-elles été codifiées, sans règles, avec ou sans arbitre. La place attribuée fut-elle visible, peu visible, marginalisée, ostensible, minoritaire ? Quant à la forme, sommes-nous sur des combats à main nues, avec des habits à saisir, quelles en sont les règles ?
Quant à la fonction, elle peut-être utilitaire (au service de quelque chose), minorée (peu d’utilité réelle), intégratrice (propédeutique à une fonction supérieure).
Nous voyons donc que la place, la forme et la fonction ont plusieurs sens. Quant aux activités de combat, nous pouvons les