Dissertation théorie de la fiction
Citation de Malraux appliquée aux auteurs d’œuvres fictionnelles.
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« L’auteur n’est pas le transcripteur du monde, il en est le rival. ». Malraux, maître de la formule, nous invite par cette affirmation à entrer dans le Panthéon de la Réflexion. Sans résistance aucune, nous ferons alors tourner notre moulin personnel pour tenter d’adapter cette réflexion aux auteurs d’œuvres fictionnelles. Le grain que nous nous donnerons à moudre seras bien sûr marqué du sceau de la logique. Ainsi, on s’intéressera d’abord au langage de l’art : en quoi la fiction peut-elle bien être un art? Et quel discours permet le langage de la fiction? Puis le souffle de l’inspiration fera tourner nos ailes vers le Passeur qu’est l’auteur. Celui-ci nous guideras alors vers les ponts reliant Fiction et Réalité, nous faisant au passage la présentation de la fiction comme révélateur du réel. Enfin, on se demanderas en quoi ce Charon des temps modernes est un démiurge : crée-t-il un monde ou bien adapte-t-il le monde réel selon sa vision des choses? Et quel serait alors le rôle du lecteur dans la création du monde fictionnel? Peut-être le plus beau : celui du meunier. Il ferait ainsi tourner le monde, apportant tout le grain et le souffle qui pourrait manquer à cette création : la Fiction.
L’art, langage universel de l’âme humaine… Si l’artiste est le rival du monde, il l’est par le biais de son œuvre. Or, si on considère les auteurs d’œuvres fictionnelles comme des artistes, contrairement à Searle qui décrit la fiction comme non-sérieuse, ce qui sous-entends que ces derniers sont eux aussi non-sérieux; alors on en vient à se demander en quoi la fiction est une œuvre d’art. La philosophie de Goodman à ce propos rend compte pour l’art d’une tendance à viser à la beauté. Le domaine de l’art n’est en effet pas le domaine de la logique, mais celui du ressentit. L’œuvre