Dissertation d'histoire: conception traditionnelle et Rousseauiste de la loi.

« une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu’elle est juste » dans cette phrase Montesquieu nous impose une définition bien fondée de la loi.
La loi désigne une règle juridique suprême, générale et impersonnelle. La loi a toujours été sujette à de nombreuses évolutions et notamment à de nombreuses interprétations selon ses besoins et selon l’époque. En effet la loi vise a sanctionner, protéger et organiser les sujets de droits. La loi a toujours été détenu par le souverain qui était soit le Roi soit la Nation. Elle se révèle être donc très importante au sein de la société et détient pour cause un statut particulier.
Il sera question de comparer la conception traditionnelle de la loi, dite conception de l’Ancien régime à la conception révolutionnaire, dite conception rousseauiste.
Il s’agira de savoir si la conception traditionnelle de la loi a été le précepte de la conception révolutionnaire de la loi ?
Nous étudierons la sacralisation de la loi (I) et la majesté de la loi (II).

I/ la sacralisation de la loi
La loi est sacrée, la loi est une épiphanie c’est une manifestation éclatante d’une volonté qui était jusqu’alors caché. La loi révèle la vérité.

A/ la loi, source exclusive du droit

Victor Hugo affirmait dans les Misérables que « Le travail ne peut être une loi sans être un droit. », c'est-à-dire qu'à travers cet exemple l'auteur présente la loi comme indissociable du droit. La loi serait donc par ce raisonnement au service du droit. Historiquement, la loi a occupé dés la Révolution une place sacrée, ainsi la Constitution de 1791 déclarait « qu'il n'y a point en France d'autorité supérieure à la loi », et influencé par les idées de Jean-Jacques Rousseau la loi dispose d'une souveraineté qui peut être qualifiée de « dictature de la loi ». Dés lors, la loi occupe une place fondamentale dans l'optique du droit, cela signifie