Un jour, il y eut le vide.Les enfants étaient en fin d’humanité. Le cocon maman(poule) – enfants s’est ouvert. Pour leur plus grand bien. Elèves appliqués en humanités scientifiques, tout deux avaient maintenant « leur vie ».Où Maman n’était plus le point focal. Où les relations sociales qui vont de pair avec la communauté des parents de leurs copains, de l’école, de la patrouille de scouts se diluaient pour moi.Ce manque de connexion avec l’humain dans ce qu’il a de plus doux et bienveillant, …afficher plus de contenu…

L’évolution des sciences, de la société, des enjeux climatiques, … qui sont autant de menaces pour nous les humains, notre fraternité d’humains. Et le tableau est à mon sens fort sombre, de plus en plus sombre. Le mot « fraternité » aurait-il disparu du dictionnaire ?En 2006, je côtoie au travail un de vos frères, sans le savoir bien sûr. Sa posture d’écoute et d’humanisme dénote dans l’environnement cadencé par les chiffres trimestriels et la …afficher plus de contenu…

Le libre examen, l’inclusivité, la diversité. Et surtout l’éducation, la clé d’une vie digne.Fille unique d’ouvrier, haute de mes 17 ans, j’avais rejoint l’ULB pour y étudier et mon diplôme fut pour moi une seconde naissance. Des opportunités d’une vie meilleure (mot d’ailleurs à bien définir) et d’ouverture vers le monde. Mon éducation chrétienne – dans ce qu’elle pouvait avoir de plus minimaliste – ne m’avait pas apporté autant de bagage spirituel. Et pratiquer l’amour du prochain à mes yeux n’était aucunement l’exclusivité des calotins. Je n’ai pas compris leur valeur ajoutée pour moi. Mais je l’ai perçue pour d’autres. Ma belle-mère par exemple retirait de sa foi une force mentale qui lui a permis de traverser de grandes épreuves comme la mort de sa fille, et aussi d’être toujours à l’écoute des autres. De ces observations, j’en ai déduit le bien-fondé d’une communauté animée d’une spiritualité, qui en renforce ses membres. Le tout et le constituant se