Dissertation
Sommaire:
- A la renaissance
- Second Empire
- Troisième République: . Enseignement primaire . Enseignement secondaire
- Aujourd’hui
- Les événements qui ont marqué l’histoire.

A la Renaissance:
Au XVIe siècle, l'éducation des filles se borne avant tout à un point de vue religieux. On leur apprend les travaux domestiques et le catéchisme pour qu'elles puissent ensuite élever leurs enfants chrétiennement. La religion passe par la femme et se transmet de mère en fille. Très peu de femmes sortent de cette éducation religieuse. Celle-ci montre la place encore très importante de l'Église, mais aussi le rôle de la femme, qui est uniquement vue comme mère et épouse.
En 1523, Jean Louis Vivès écrit De l'institution de la femme chrétienne. Cette œuvre est beaucoup lue dans les milieux humanistes européens. La nécessité est alors reconnue d'éduquer les filles, mais la question reste entière : que leur apprendre ? La première vertu pour Vivès est la "pudicité", qui correspond à la vision d'une femme réservée. Mais il demande aussi une certaine culture, pour former la future épouse et la future mère. Celle-ci doit pouvoir : se rendre agréable à son mari par ses charmes et sa conversation l'aider dans le gouvernement des affaires domestiques savoir élever chrétiennement ses enfants.
Vivès préconise donc un enseignement de la lecture et de l'écriture, mais ne néglige pas les travaux domestiques : tenir l'aiguille et faire la cuisine, même pour les princesses. Mais il distingue quand même les travaux aristocratiques (broderie, dentelle) des travaux plus populaires (filer, coudre). Il recommande aussi la séparation des filles et des garçons.
Il y a deux lieux précis où a lieu l'éducation des filles : les couvents : c'est la forme d'éducation la plus répandue dans la noblesse. Les filles y apprennent le