Dissertation : Que puis-je connaître de l’inconscient ?

Concernant l’inconscient, et en réponse à des objections, Freud considère que l’hypothèse de l’inconscient est nécessaire, il en donne les raisons (actes manqués, rêves, symptômes psychiques). Il considère également que l’hypothèse de l’inconscient est légitime parce qu’il est possible de fonder sur elle une pratique efficace.
Dans « Métapsychologie » Freud répond à des critiques opposées à la notion de l’inconscient. Selon lui, d’une part l’hypothèse est nécessaire et que d’autre part, elle est légitime.

En même temps, la volonté d’une démarche scientifique est nettement affirmée, il emploie la notion d’inconscient comme hypothèse et a recours à l’observation de faits, tels que les actes manqués. Jusqu'à Freud, l’idée de psychisme était strictement analogue à celle de conscience. Freud rappelle lui-même la portée de cette interprétation : tout acte psychique bénéficie du témoignage de la conscience.
La position de Freud, au contraire, est la suivante : il y a des actes psychologiques conscients qui ne peuvent être expliqués que par des actes psychiques qui, eux, échappent aux témoignages de la conscience. La conscience n’a pas de valeur explicative totale, mais seulement partielle. Dans bien des cas, un acte d’où l’idée d’enchainement continu des actes psychiques. Alors que la conscience est un phénomène de surface dont les données sont lacunaire (non pas continues) et même, souligne Freud, le plus souvent extrêmement lacunaires. Autrement dit , il n’y a pas d’identité entre conscience et états psychiques, mais un champ plus large des états psychique que celui de la conscience.

Freud fournit des preuves, on pourrait « contester » l’existence d’un inconscient chez un homme sain, en bonne santé. Contre cette thèse, Freud argumente sur le principe du « aussi bien ». Avec des exemples faciles à reconnaître pour soi-même, en ce qui concerne l’homme sain, les actes manqués ou encore les rêves qui sont