Dissertation
« Les romans ont-ils moins de valeur que la littérature qui traite du réel ? »
Source de mépris et adressé aux femmes pour son manque de profondeur, le roman a été pendant longtemps dénigré. Ce n’est que dans les années 1830-1840 qu’il s’inscrit dans la société en tant que genre « sérieux ». Mais après tant de temps pour se faire accepter, on peut se demander si le roman à moins d’importance que les œuvres qui traitent du réel. Bien que divertissant et accessible à tous il a également une portée didactique ce qui lui permet de s’élever au rang d’œuvre artistique totale.
Tous d’abord l’œuvre romanesque parait être un genre futile. L’œuvre romanesque permet de nous échapper du réel. Ainsi la fiction, le fantastique par exemple nous transpose dans un autre monde, une autre époque, dans la peau d’un autre personnage comme l’illustre le roman de Cormac McCarthy « La route ». L’auteur nous transporte dans une terre dévastée, à travers la vision d’un anti-héro. Cormac McCarthy nous invite à l’évasion sans pour autant tirer une morale du roman. Ainsi L’auteur d’une œuvre romanesque nous plonge dans une sphère intime, créée grâce au lien Lecteur/Roman. Cela explique la lecture des Romans fleuves ou des Romans de Gare. Ces romans avec un niveau de lecture facile ont une connotation péjorative et permettent au lecteur de passer un moment divertissant sans pour autant se cultiver. En outre, l’opinion négative du roman peut provenir de la présence du comique. Le comique (de geste, de décalage, de situation…) fait perdre alors toute crédibilité à un roman. Ainsi dans « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » d’Anna Gavalda, ce recueil de 12 nouvelles à rencontré un grand succès auprès du public grâce entre autre au fait que certaines histoires laissent une place au comique, voire dérisoires. Le contenu de l’œuvre est alors décrédibilisé. Ainsi, L’œuvre romanesque a été fortement critiqué tout au long des siècles. Le roman a