Sartre : L’existentialisme est un humanisme : Résumé :

Pour Sartre, il y a deux types d’existentialistes dans le monde : les catholiques (Diderot ; Voltaire ; Kant) et les athées (tel que Freud lui-même) : Pour les catholiques, l’essence précède l’existence : On peut assimiler Dieu comme un artisan et l’homme sa création, autant que l’artisan qui fabrique un coupe-papier : l’essence est la fonction, le rôle. L’existence, le fait qu’il existe matériellement par des techniques et conceptions. Pour les athées, c’est l’existence qui précède l’essence : l’homme surgit dans le monde en étant rien et il sera tel qu’il se sera fait. Il n’y a pas de nature humaine, puisqu’il n’y pas de Dieu pour la concevoir. Et même si il y avait un Dieu cela ne changerait rien. L’homme est tel qu’il se conçoit, mais tel qu’il se veut, et il se conçoit après. Il ya donc une part de volonté d’être. Volonté = part de subjectivité = part de responsabilité dans ses choix. Mais il n’est pas seulement responsable de sa stricte individualité, mais il est responsable de tous les hommes. La subjectivité étant à la fois un choix individuel et la réussite de dépasser la subjectivé humaine. En se choisissant, il choisit tout les hommes. C'est-à-dire que par ses actes, il se définit et définit l’homme tel qu’il doit être en choisissant nos valeurs. Même si personne ne peut dire ce qui est mal ou pas, qui à le droit d’imposer sa conception à l’humanité ? C’est l’homme qui le choisira : Exemple Si je décide de me marier, avoir des enfants, cela dépend de ma situation mais je défends comme beaucoup d’autres la voie de la monogamie. Même principe avec les parties et syndicats politiques : « si je dis à travers un parti, que la résignation est ce qui est mieux pour l’homme, je veux être résigné pour tous et par conséquent ma démarche à engagé l’humanité toute entière ». Et certains, qui sont angoissés de la responsabilité la contourne par la mauvaise foi, conscient de cela. Si l’on considère que Dieu