Diverses oeuvres de miro
Les couleurs de la poésie
Musée Frieder Burda à Baden-Baden
* Question 1 :
* Question 2 :
Miro peint de nombreuses heures dans lesquelles il se montre un artiste engagé. Dans l’exposition « Miro, les couleurs de la poésie », il y a certaines œuvres engagés comme « Le condamné 1, 2 et 3 » ou « Tête d’homme ». Analysons donc ces deux œuvres engagés :
« Le condamné 1, 2 et 3. ».
Le tableau a été finit le 2 Mars 1994, le jour où le régime national franciste fit exécuté par garrotage le jeune catalan Salvador Puig Antich. Miro a alors plus de 80 ans.
Dans le bas des trois tableaux, on peut voir de légères stries mais c’est à chaque fois une puissante courbe noire qui domine l’espace imaginaire. Elle est à chaque fois accompagnée de touches lumineuses, dans le premier du rouge, dans le second du bleu et dans le dernier du jaune. Ce trait lancé à l’aventure dans ces trois tableaux représente presque le profil d’un homme qui d’un seul coup va disparaitre. Miro est contre la peine de mort car il considère que rien n’est plus beau que la vie et qu’aucun un homme ne mérite de mourir pour des idées contre le fascisme. Ce tableau montre la mort avec presque rien, avec un trait qui s’élance et qui se rompt le jour où l’homme meurt.
On y voit l’interruption de la vie dans la troisième toile avec la ligne de vie qui s’arrête. En face de la tache jaune, on peut observer une tache jaune qui indique qu’il y a eu une détonation et que tout s’arrête, donc on nous propose un univers qu’on ne peut pas décrypter mais qui prend tout son sens avec ce tableau. Bien que dans cette œuvre ultime, dans ce temps court qui lui reste à vivre, il s’interroge sur la vie, la démocratie, la liberté.
Il nous propose un tryptique engagé avec un respect de l’autre toujours présent chez Juan Miro.
« Tête d’homme » de 1935
Ce tableau fait partie de la catégorie des « peintures sauvages » que Miro a peintes entre les années 1934 et 1937, c'est-à-dire pendant la