DJC préface 1832
Dans la préface de la deuxième édition de Victor Hugo exprime son opinion contre la peine de mort. Ici cet essaie développe une argumentation direct. Nous allons voir comment l'écrivain fait appel à la raison du lecteur par un réquisitoire implacable, puis nous verrons qu'il s'adresse à la sensibilité du lecteur.
I- l'appel à la raison du lecteur : un réquisitoire
1) le schéma argumentatif de l'extrait
Texte rigoureusement structuré grâce à des connecteurs logiques découpant le texte en 3 parties : « D'abord » ℓ 449, « Mais » ℓ 456, « Reste la troisième et dernière raison » ℓ 464. Ces liens soulignent le schéma argumentatif de l'extrait.
« Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire », emploi du présent de vérité général annonce la thèse des adversaires de VH.
Les adversaires sont désignés par une périphrase « ceux qui jugent et qui condamnent » ℓ 448, plus loin dans le texte ils sont désignés par le groupe nominal « des criminalistes »
Dans la première formulation on remarque l'association entre les verbes « juger » et « condamner », ils sont reliés par la conjonction de coordination « et ». Victor Hugo assimile l'exercice de la justice et la condamnation, cela souligne la sévérité de la justice. De + le texte est construit sur un schéma simple, Victor Hugo évoque les arguments des partisans de la peine de mort puis immédiatement après il dit des contre-arguments. Les thermes qui soulignent l'opposition st nombreux : « vous objectez » , « pas de » « ni l'un ni l'autre », « nous nions »
2) un dialogue mis en scène
L’efficacité de ce réquisitoire tient sous la forme d'un discours. Victor Hugo prend à parti les partisans de la peine de mort.
Ppronoms personnels utilisés st typiques du dialogue : « nous », qui est un nous de modestie qui dissimule l'individu sous une entité collective ce qui permet de suggérer au lecteur que Victor Hugo n'est pas