Jean de la bruyère
Pour chacun de ces quatre textes les auteurs arrivent à nous persuader, de façon directe ou indirecte. Aucun des personnages présents dans ces textes ont été présenté explicitement « ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes», « un homme qui dit non », l’emploi du pronom démonstratif « Celui »...Etc. Ses éléments amènent le lecteur à s’y identifier. Victor Hugo, lui nous interpelle directement « Figurez-vous ces maisons». Ils défendent leurs conceptions par des argumentations qui poussent à agir « ils épargnent aux autres hommes … et méritent », « La superstition et le despotisme couvrent et ont couvert dans tous les temps la terre de misérables. » « On m’a montré comme une curiosité une femme qui avait des boucles d’oreilles d’argent », «les choses ont trop duré ».Des mots à caractère explicite et choquant sont également présents et viennent renforcer leurs élans « cette mère épileptique qui a trois enfants » discours à L’Assemblée, « ils vivent de pain noir, d’eau et de racine »Jean de la bruyère caractérise les hommes, l’énumération « celui qui est dans le malheur, dans la peine, dans la douleur, dans la misère » de Diderot et d’Alembert, « la révolte ne va pas sans le sentiment d’avoir soi-même, en quelque façon, et quelque part, raison. »D’Albert Camus.
2) L’homme révolté invite les hommes à dire non pour ne pas être « dans le malheur, dans la peine, dans la douleur, dans la misère ». Ces derniers couchent dans « des tanières où ils vivent de pain noir, d’eau et de racine », ou même sont dans un état « livide », « brulé par le soleil » ne connaissent pas « l’existence d’une frontière ». Victor Hugo emploie l’anaphore rhétorique « jusqu’à dix familles dans une masure, jusqu’à dix personnes dans une chambre » visant à accentuer ce viol du