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Dubček introduit la liberté de la presse, d’expression et de circulation dans la vie politique et enclenche une décentralisation de l’économie. Il dote le pays d'une nouvelle constitution qui reconnaît l'égalité des nations tchèque et slovaque au sein d'une république désormais fédérale. Cette innovation politique sera la seule à survivre à l’intervention soviétique.
Le Printemps de Prague provoque la réaction de l’URSS qui, après l’échec des négociations, envoie tanks et soldats pour imposer une « normalisation ». L’occupation soviétique entraîne des manifestations non violentes et une vague d’émigration parmi la population tchécoslovaque. Gustáv Husák remplace Alexander Dubček à la tête du parti et la plupart des réformes libérales sont abandonnées. Le Printemps de Prague a inspiré la culture des années 1960-1980 avec les œuvres de Karel Kryl et Milan Kundera (L'Insoutenable Légèreté de l'être).
Sommaire
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1 Contexte
1.1 Situation politique et économique
1.2 Opposants et réformistes
2 Le socialisme à visage humain (1968)
2.1 Le programme de Dubček
2.2 La libéralisation de la Tchécoslovaquie
2.3 Politique économique en 1968
3 L’attitude de l’URSS
4 L’invasion soviétique (août 1968)
4.1 Écraser le Printemps de Prague
4.2 La prise de Prague
4.3 La réaction tchécoslovaque à l'invasion
4.4 Bilan et conséquences directes de l’invasion
5 Réactions
5.1 Dans le bloc soviétique
5.2 En Occident
6 La Normalisation
7 Dans la culture
8 Notes et références
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
Contexte