documents comptables
Au minimum, quatre types de compte sont nécessaires pour enregistrer les événements économiques et financiers de l'entreprise : compte de produits, ce qui est produit ou vendu compte de charges, ce qui est consommé ou acheté dont le solde augmente ou diminue les capitaux propres compte d'actifs, ce qui est possédé ou peut l'être compte de passifs, ce qui est dû aux tiers dont le solde représente les capitaux propres, in fine dû aux actionnaires
Bien évidemment, ce strict minimum correspond aux besoins d'un acteur économique qui n'aurait qu'un seul type de produit, un seul type de dépense, un seul client et un seul fournisseur. Dans la pratique, très rapidement, le besoin de créer des sous-catégories, des sous-comptes, etc., se fait jour.
Enjeux du plan comptable[modifier | modifier le code]
Inconvénients[modifier | modifier le code]
Ce système est relativement rigide : chaque classe ne peut contenir que dix comptes, chaque compte ne peut contenir que 10 sous-comptes (de 0 à 9).
Au niveau européen ou mondial, il manque une normalisation. Ainsi lorsqu'une entreprise doit consolider les comptabilités de ses filiales, il est nécessaire d'établir un tableau de correspondance de compte à compte, voire de créer des comptes analytiques spécialisés puisque le plan comptable français n'est pas le même que, par exemple, le plan comptable tchèque et que la correspondance entre les comptes n'est jamais idéalement établie d'une législation comptable à l'autre. À cet égard, le système « anglo-saxon » qui laisse à chaque entreprise le soin d'établir son propre plan de comptes est préférable puisqu'une multinationale pourrait, dans ce cas-là, faire adopter par toutes ses filiales un plan de comptes commun à toutes les unités comptables du groupe, quel que soit son pays d'établissement.
C'est pour pallier ce manque d'uniformisation des données comptables et augmenter la lisibilité des comptes consolidés que l'Europe a