Dossier globalisation et gouvernance
Depuis les cinq derniers siècles, les nations principalement occidentales ont été préoccupées par l’accumulation des richesses, par leur développement et par leur positionnement sur la scène internationale. Hors, aujourd’hui, la mondialisation est en train de changer cette donne puisqu’elle bouleverse l’ordre établi par les nations occidentales.
La mondialisation est un phénomène multiforme. D’un coté et dans les faits, elle prend la forme de délocalisation vers les pays à bas coûts. Ces délocalisations s’accompagnent de la désindustrialisation des pays occidentaux avec ses corolaires c'est-à-dire la perte du savoir-faire. Cette mondialisation est également caractérisée par l’agressivité commerciale des pays émergents. Il existe plusieurs vagues de nouveaux pays émergents : NPI 1, NPI 2, NPI 3, les briques. Cette mondialisation s’accompagne de pertes de compétitivité pour les pays occidentaux développés. Elle s’accompagne aussi de discriminations dans l’insertion du commerce mondial : certains pays en développement n’arrivent pas à s’inscrire dans cette mondialisation. De l’autre coté, la théorie économique prétend que l’ouverture internationale est une bonne chose. Elle est mutuellement avantageuse puisqu’elle accroit la diversité des biens et services disponibles sur les marchés. Ces théoriciens du commerce international prétendent que cette libéralisation accroit la concurrence, ce qui permet de baisser les prix : c’est avantageux pour les consommateurs. D’un point de vue technique, ces théoriciens affirment que l’ouverture internationale permet une meilleure allocation des facteurs puisque les facteurs vont toujours s’investir là où ils sont les plus rentables.
Les conséquences des mutations auxquelles on assiste sont multiples : * Les délocalisations mènent à une nouvelle division internationale du travail et des tâches. On observe une modification des emplois dans les différents pays concernés. La principale