Droit des assurance
Les effets de la crise sur l’assurance :
Il y a eu une modification des comportements se caractérisant par une augmentation du taux d’épargne (17% du revenu), un choix de placements plutôt sécuritaires (fonds européens) et un passage du livret A a des assurances vie (épargne longue et stable).
L’assurance reste un acteur majeur de par les actifs de sociétés (53%) et (18%) des encours.
C’est aussi un support de placements stables (1604 milliards d’euros en 2008) tout en investissant sur des PME évolutives.
On a de plus constaté une remise en cause des processus et procédures afin d’anticiper les risques financiers selon Hubert Rodarie Directeur General Délégué SMA BTP.
La crise financière a eu un impact par ricochet sur le secteur de l’assurance par la diminution des placements et de l’activité économique. Toutefois, cet impact est moins grand que sur les banques, et dans l’ensemble, le secteur de l’assurance français a résisté à la crise financière de 2008 : les résultats des assurances marquent un bénéfice de 11,8 milliards d’euros La hausse des primes en assurance dommages ayant compensé l’important repli de l’assurance vie, la régression du CA total n’aura été que de 4%.
Le secteur de l’Assurance apporte une réponse aux besoins de protection des personnes et des patrimoines et joue donc un rôle économique majeur envers les ménages, les professionnels, et les entreprises.
L’assurance Vie reste un vecteur d’épargne des ménages important, mais le secteur doit faire face à de nouvelles problématiques apportées par la crise :
- chute des rendements des actifs financiers, crise de la liquidité, baisse de la collecte en assurance vie
- Une réglementation beaucoup plus stricte contraignant le secteur, due à Solvency 2
Son poids et son implication dans la crise :
L’assurance comme le présente les différentes statistiques reste le placement le plus sécuritaire et fiscalement attractif pour les français. Les assureurs