droit pers chine
Depuis la fin du XIXe siècle, le gouvernement chinois a prôné l'établissement d'un état fort pour assurer la prospérité économique et l'harmonie sociale. La conception chinoise des droits, telle qu'elle est formulée par des penseurs comme Liang Qichao, se concentre sur les obligations du citoyen d'assurer un état prospère et puissant et non sur l'obligation du gouvernement de garantir des libertés. Suivant cette tradition, les autorités chinoises ont toujours souligné « des droits positifs (matériels) » (par exemple nourriture, abri, vêtements) et non « des droits négatifs (immatériels) » (tel que le droit à la parole, l'expression, la liberté d'assemblée) comme droits fondamentaux devant être assurés par le gouvernement. Le gouvernement chinois soutient que la notion de Droits de l'Homme devrait inclure des normes de qualité de vie, des mesures de santé et de prospérité économique[7]. En analysant la situation des Droits de l'Homme dans sa propre nation ou à l'étranger, la République populaire de Chine décide de tenir compte des tendances sociales telles que le crime et la pauvreté. En d'autres termes, le gouvernement chinois voit l'augmentation du niveau de vie des chinois comme indicateur de l'amélioration de la situation des Droits de l'Homme ; il y a donc une différence significative des points de vue quant au contenu de la notion de Droits de l'Homme, rendant difficile la comparaison directe entre les analyses à partir des deux côtés.
Le gouvernement chinois reconnaît que la RPC rencontre des problèmes significatifs en matière de Droits de l'Homme, tels que l'accès impartial aux cours ou bien le recours à la torture. Cependant, le gouvernement rappelle que ces questions peuvent être et devraient être adressées au système politique de parti unique actuel, et que pousser à un changement fondamental serait malvenu, étant donné le risque du point de vue des gains économiques énormes que la RPC a accompli sur la dernière