Droit
Le vocable de « droit » est :
Origine latine : L'expression dans toutes les langues de la même métaphore : il dérive du latin directum, la « ligne ».
Sens figuré : est droit ce qui est conforme à la ligne, donc la règle (décimètre)
Le droit serait donc affaire de trait plutôt que de courbes.
Par extension, il serait synonyme de raideur. → C'est une approche erronée (voir Dictionnaire des idées reçues de Flaubert : « Droit : on ne sait pas ce que c'est. »
Une science humaine : Le doyen Carbonnier : dans Flexible droit (préface) : « Le droit est trop humain pour prétendre à l'absolu de la ligne droite ». Elle est donc une sciences humaine, elle est versatile, changeante.
Le droit est bien plus que la règle : il est un art difficile, celui de la moins mauvaise solution entre les hommes.
Il y a la règle et il y a ce que l'on en fait. → Problème : on peut critique dans l'autre sens sa flexibilité : il se fait un droit à la carte
Si le droit est changeant, il n'est cependant pas bancale. S'il n'est pas rigide, le droit est en revanche toujours rigoureux → Le jugement
Dans Flexible droit : « Il faut, pour bien l'aimer, commencer par le mettre à nu. »
Titre préliminaire : l'identification du droit
Identifier le droit = mettre en valeur ses caractère
Pour ce faire, on distingue : Le droit objectif : ensemble des règles étatiques qui gouvernent les rapports des hommes entre eux) Les droits subjectifs qui en résultent :ensemble des prérogatives, les pouvoirs, dont chacun d'entre nous peut être titulaire
Chapitre I : Le droit objectif
Carbonnier l'appelait « le grand droit ». Il se compose de règles dont nous allons dégager dans une section première la juridicité et mettre en évidence la scientificité dans une seconde section ;
Section 1 : La règle juridique ou juridicité des règles de droit
→ Qu'est qui fait que le peut dire qu'une règle appartient au droit ?