Le DSM (diagnostic and statistical of mental disorders) réalisé par l’APA (l’association américaine de psychiatrie) publié depuis 1952 est un outil de diagnostic descriptif et de classification des troubles mentaux. Il se base sur les recherches de psychiatres comme Emil Kraepelin (1856-1926) et Sigmund Freud (1886–1939) et sert de langage commun à tous les professionnels. Plusieurs approches ont été développement pour permettre une lecture du DSM afin de diagnostiquer et traiter les troubles mentaux. A l’heure actuelle, le modèle biopsychosocial semble être la meilleure approche. Elle est une fusion de trois approches ainsi pour expliquer cette approcher il faut se référer à la définition de ces trois approches et y ajouter la notion d’interdépendance. L’approche biologique qui est l’approche médicale des trouble, la source de la pathologie est organique, génétique ; le psychologique veut qu’il ait des processus psychologiques conscient et inconscients que le biologique n’explique pas tout ; et le socioculturel inclus le contexte socioculturel. C'est donc, une approche contemporaine qui met en commun les contributions de chaque perspective pour évaluer un trouble psychologique. Afin de répondre au sujet, il convient tout d’abord de définir en quoi le DSM tient compte de l’approche biopsychosociale, puis pour l’illustrer il parait intéressant de prendre l’exemple du cas de la dépression avant de rappeler ses facteurs de risques et de protection.
Le DSM a pour objectif de prendre en compte de façon descriptive, les différentes dimensions d’une pathologie. Il se compose de cinq axes grâce à cette approche multiaxiale, on a une vision bio-psycho-sociale de la pathologie mentale qui reste une évaluation quantitative, c’est au clinicien d’adapter son diagnostiquer en fonction du patient. En d’autres termes, les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux sont interdépendants entre eux pour déterminer la pathologie de l’individu ; ils ne sont pas séparables bien