Du bellay sel fiel miel
"Ad lectorem" : du fiel, du miel et du sel …
Introduction : Renoncement à la poésie humaniste pour une poésie personnelle et sincère
- lire s. 4 (Ch S, p. 100) : "Je ne veux feuilleter les exemplaires grecs … pour chanter mes regrets" "Je me contenterai de simplement écrire / Ce que la passion seulement me fait dire"
Donc il renonce à la grande inspiration philosophique (Platon) et à l'imitation (Grecs et Latins)
- s. 12 (Bordas, 1°, p. 158) : "Vu le soin ménager…"
- s. 13 (Anthologie de G. Pompidou, p. 80) : "Maintenant je pardonne à la douce fureur… Si les vers ont été l'abus de ma jeunesse, / Les vers seront aussi l'appui de ma vieillesse."
Donc il recherche le naturel, la simplicité, la spontanéité.
I. POESIE ELEGIAQUE et POESIE ENCOMIASTIQUE : LE "MIEL"
Préface (vers 77 à 84) : "De quelque mal un chacun se lamente, / Mais les miens de plaindre sont divers :/ J'ai, quant à moi, choisi celui des vers / Pour désaigrir l'ennui qui me tourmente. Et c'est pourquoi d'une douce satire (= fiel) / Entremêlant les épines aux fleurs, Pour ne fâcher (= miel) le monde de mes pleurs, / J'apprête ici le plus souvent à rire (sel)."
Mauvais présages : s. 25 "Malheureux l'an, le mois …"
A. Du Bellay se plaint (sonnets 1 à 49)
- d'être loin de la France, de l'Anjou
- de ses déceptions :
- des ses fonctions "ménagères" :
- de se croire perdu pour la poésie :
B. ELOGES (poésie encomiastique = qui relève du panégyrique, discours à la louange de quelqu’un ou de quelque chose, cf. fiche 6c, page 1)
Dans la dernière partie du recueil, des sonnets 159 à 191, du Bellay fait l’éloge de différents personnages de la cour de France ou de ses connaissances.
II. POESIE SATIRIQUE : le "FIEL"
(sonnets 50 à 158 : 128 à 137 : voyage de retour en France ; 138 à 158 : évocation de la cour de France) 1) Satire des courtisans et de leur