Du génotype au phénotype
Chapitre 1 : La relation entre ADN et protéines
Chez tous les êtres vivants , l'ADN est le support universel de l'information génétique . Une molécule d'ADN est une double hélice constituée de deux chaines . Chaque chaine comporte une succession de nucléotides de quatre types désignés par les lettres A, T, G et C. Les chaines sont unies entre elles par des liaisons uniquement entre A et T et C et G . Le nombre de nucléotides et surtout leur ordre sont différents d'une molécule d'ADN à une autre . Un gène est un fragment de molécule d'ADN . La séquence des nucléotides d'un gène constitue un message codé : c'est l'information qui indique l'ordre d'assemblage des acides aminés de la protéine « gouvernée » par ce gène . Comment les protéines contribuent-elles à la diversité du génotype ? Un gène est une séquence en nucléotides , une protéine une séquence en acides aminés. Comment passe-t-on d'une séquence à l'autre ? En d'autres termes , en quoi consiste le code génétique permettant cette traduction ? Quelle relations existent entre le bagage génétique d'un individu et son phénotype ? Un caractère phénotypique résulte-t-il de l'expression d'un ou de plusieurs gènes ? L'expression d'un gène est-elle indépendante du milieu où vit le porteur de ce gène ?
Introduction :
L'ensemble des caractères observables d'un individu constitue son phénotype . Qu'il soient morphologiques ( couleur de la peau , taille , …) , ou physiologiques ( groupes sanguins , groupes tissulaires . …) , ces caractères sont contrôlés par les gènes ( c'est à dire par l'ADN qui est le support matériel du génotype ). Nous allons voir que ce contrôle s'exerce par l'intermédiaire des protéines dont la synthèse est gouvernée par les gènes .
1/ Le phénotype dépend des protéines
Le phénotype peut se définir à différentes échelles
Si l'on prend comme exemple une maladie héréditaire du sang , la drépanocytose , il