Dysfonctionnements de la societe
Un adage courant dit qu’il n’y a pas de repas gratuit. Ceci est utilisé pour simplement dire qu’on ne peut pas obtenir une chose sans renoncer à autre chose. Autrement dit, on doit toujours choisir.
Le choix suppose la rareté. La rareté elle-même provient du fait que les besoins des individus
(ou des sociétés) excèdent les ressources disponibles. La rareté est omniprésente. Par exemple, nous voulons tous une vie confortable, nous voulons tous une bonne santé et une longue vie. Aucun de ces besoins n’est entièrement satisfait.
Devant la rareté, il faut prendre une décision. Une prise de décision revient à comparer deux alternatives. Illustrons par des exemples.
• Un étudiant dispose de 40 heures dans la semaine, à répartir entre les matières économiques et les mathématiques. Si l’étudiant consacre totalement ses heures à l’économie, il ne comprendra pas les maths, et vice versa. Toute heure qu’il consacre à un des groupes n’est plus disponible pour l’autre. En plus, toute heure consacrée aux études n’est plus disponible pour faire du sport ou aller rendre visite aux parents ou amis. Le choix implique de renoncer à une alternative.
NB : Le fait de reconnaître que des choix doivent être faits n’indique en rien le choix qui sera effectivement fait. Par exemple, l’étudiant dans l’exemple ne va pas entièrement se consacrer à l’économie au détriment des maths. L’agriculteur ne choisira pas uniquement le coton au détriment des céréales. La prise de décision, étant donné les alternatives, implique la comparaison des coûts et des avantages liés aux différents choix faits.
Principe 2 : Renoncer à une alternative comporte un coût : Le coût de l’alternative choisie est ce à quoi on renonce pour l’obtenir.
Comme vu plus haut, tout choix implique de renoncer à autre chose. Supposer qu’on veuille évaluer le coût de l’action choisie. En économie, ce coût ne se limite pas au coût